Orientations budgétaires, règlement des examens, Charte du doctorat, plan de continuité en cas de pandémie grippale, subvention pour la restauration des personnels sont les principaux points discutés lors de la première réunion du Conseil d'administration de la nouvelle année universitaire.
Le président Alain Beretz a ouvert cette réunion du 22 septembre par un hommage à Adrien Zeller. Homme de dialogue et d'action, observateur attentif, il avait marqué un grand intérêt aux travaux de création de l'Université de Strasbourg et souhaité être membre du Conseil d'administration au titre du Conseil régional d'Alsace.
Parmi les questions d'actualité, il a été jugé prématuré de faire un bilan de la rentrée, les inscriptions étant encore en cours, mais les administrateurs et le président ont tenu à remercier les personnels dont la charge de travail a été augmentée par toute une série de nouveautés à mettre en place.
Orientations budgétaires
Le débat d'orientation budgétaire qui s'est tenu lors de cette réunion, constitue la première étape de l'élaboration du budget 2010. Ce budget devra permettre la réalisation des axes stratégiques définis par l'Université dans son Projet d'établissement et les objectifs inscrits dans le Contrat d'établissement 2009-2012 conclu avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche.
La procédure qui sera mise en place, est nouvelle à plus d'un titre. Elle est notamment tributaire du nouveau modèle d'allocation des moyens, dénommé : Système de répartition des moyens à la performance et à l'activité (SYMPA). Elle verra l'instauration d'un dialogue de gestion entre le niveau central et les composantes de l'université durant le mois d'octobre, dialogue de gestion qui devrait permettre de donner une autonomie financière aux composantes.
Après consolidation en novembre, ce budget pourra être adopté en décembre.
La discussion a également porté sur le périmètre et le montant des dotations de l'Etat, ainsi que sur la capacité de générer de nouvelles ressources propres.
Charte du doctorat
La Charte du doctorat votée par le Conseil scientifique et approuvée par les administrateurs, définit les principes fixés par l'Université de Strasbourg pour la préparation d'une thèse dans le but de favoriser une haute qualité scientifique des travaux conduits.
Les caractéristiques marquantes de cette charte sont :
Subvention pour la restauration des personnels
En ce domaine, la diversité des pratiques des établissements fondateurs de l'Université de Strasbourg a nécessité une unification qui répondait d'ailleurs à une attente des organismes agréés.
L'unification adoptée qui a fait l'objet au préalable d'un avis favorable des membres du CTP, repose sur une double préoccupation :
Règlement des examens
Concernant la Licence, trois points avaient fait l'objet de débat au sein du CEVU : le premier avait conduit à proposer que seule l'absence non justifiée à toutes les épreuves d'un contrôle continu entraîne la défaillance de l'étudiant. Le deuxième avait conduit le CEVU à se prononcer à une courte majorité en faveur de l'existence d'une note minimale en deçà de laquelle la compensation ne peut opérer. Et le troisième avait permis de valider le principe général selon lequel les épreuves peuvent ne pas être en même nombre et/ou de même nature qu'en première session.
Les administrateurs représentants des étudiants ont fait part de leur insatisfaction et si les débats ont parfois été vifs, le CA s'est prononcé à l'unanimité sur la délibération suivante : « Le CA rappelle que les modalités générales de contrôle des connaissances votées au mois de mai excluent les notes éliminatoires ; ce principe a été suivi par la grande majorité des composantes. Les composantes qui ont mis en œuvre des dérogations à cette règle, sont invitées à se mettre en conformité avec ce principe pour la rentrée 2010.» Pour ce faire, un calendrier précis de travail est arrêté. Un groupe de travail associant étudiants, responsables pédagogiques et administratifs doit s'emparer de la question dès maintenant.
Prochaine réunion : 20 octobre
Après un fonctionnement de plus de six mois du Conseil d'administration de l'université, il s'est avéré nécessaire d'établir des règles précises pour l'élaboration de l'ordre du jour et des documents s'y rapportant. Elles ont été présentées dans la note du président du 10 septembre.
Le CA du 20 septembre a adopté à l'unanimité la lettre d'orientation budgétaire. Elle a pour but de guider la réflexion qui aboutira au vote du budget 2010 de notre université au CA du 15 décembre.
Les orientations doivent nous permettre d'atteindre des objectifs portés par tout l'établissement. Parmi ceux-ci nous pouvons relever, de manière non exhaustive, des actions fortes qui sont toutes portées par le souci de permettre à l'université d'exercer pleinement ses responsabilités :
Les orientations budgétaires adoptées soutiennent la mobilisation des moyens pour certaines priorités, parmi lesquelles :
Puisque le Conseil d'administration a fait siennes ces orientations, le dialogue de gestion avec composantes et services, au cours du mois d'octobre, permettra de construire le budget 2010 ainsi orienté.
Michel Deneken, premier vice-président
Découvrir le texte intégral de la Lettre d'orientation budgétaire
Du 12 au 31 octobre prochain se déroulera une campagne d'entretiens entre les représentants de la présidence de l'université et les responsables de composantes. Ces entretiens sont le point central du déploiement d'un dialogue de gestion entre ces différents niveaux responsables de l'exécution des missions imparties à l'établissement, qui doit aboutir à la mise au point, pour chaque composante, d'un contrat d'objectifs et de moyens. Et de définir la hauteur de la participation financière, ou en termes de ressources humaines, que l'établissement consentira à ses composantes en plus de la dotation de base, qui constitue leur socle financier. L'ensemble des moyens qui leur sont alloués doit bien sûr être connu en novembre pour permettre à chaque composante de construire et de faire approuver son budget de sorte qu'il soit opérationnel dès le 1er janvier 2010, pour permettre, un lancement des actions contractualisées, au plus tôt sur l'exercice 2010.
Ces moyens ne seront bien sûr pas attribués au hasard : ils doivent être demandés en lien avec des projets spécifiques et précis. Leur rattachement aux objectifs chiffrés contractualisés dans le projet d'établissement (signé le 23 juillet dernier par le président Alain Beretz) sera également pris en compte. Par exemple : une composante qui propose de mettre en place un dispositif pédagogique innovant pour améliorer le taux de passage de ses étudiants de L1 en L2 se positionnerait dans la logique d'un des objectifs actés dans le contrat d'établissement, et pourra logiquement obtenir un budget et éventuellement du personnel en conséquence.
« En fait, la lolf* a introduit dans notre gestion les concepts de performance, d'objectifs et de moyens attribués pour les atteindre, explique Jean Déroche, secrétaire général de l'université. L'Etat et les universités sont déjà entrés dans un dialogue de gestion, une négociation objectifs-moyens, que l'université déploie aujourd'hui sur ses composantes. »
Le dialogue de gestion a été testé avec succès auprès des 3 IUT de l'université dont les contrats d'objectifs et de moyens ont été approuvés par le CA en juillet dernier. Reste à appliquer la méthode aux 35 composantes restantes et aux quelques services susceptibles de contribuer à la réalisation de ces objectifs.
"Politiquement, le déploiement d'un dialogue de gestion entre l'université et ses composantes s'est imposée au moment de la création de l'Université de Strasbourg comme le moyen idéal de maintenir un contact étroit entre les uns et les autres au sein d'un établissement qui changeait d'échelle, explique Michel Deneken, premier vice-président. Cette campagne qui démarre dans quelques jours nous permettra aussi de réaliser une première cartographie des composantes, de connaître chacune d'entre elle, avec ses spécificités, ses moyens, ses objectifs, ses difficultés".
CL
*la loi organique relative aux lois de finances.
Le 25 septembre, l'Université de Strasbourg s'engagera dans la charte « université/handicap », adoptée par la Conférence des présidents d'université. Parallèlement, une mission « handicap » existe désormais officiellement en son sein, avec une petite équipe opérationnelle placée auprès du Service de la vie universitaire. Des signes qui montrent une importance plus grande accordée aux personnes en situation de handicap dans l'université, comme l'explique Françoise Le Jallé, chargée de mission.
Françoise Le Jallé, la création de la mission handicap, la signature de la charte « université/handicap » de la CPU, ce sont des symboles forts ?
Bien sûr ! Même si la préoccupation autour des personnes, et notamment des étudiants handicapés, n'est pas nouvelle à l'université. Brian Wallis, Antoinette Marage et Roger Miesch, chargés de mission handicap des 3 universités strasbourgeoises avant la fusion, ainsi que Monique Liebermann au Pôle universitaire européen, ont beaucoup fait progresser cette cause.
Elle a également été impactée par l'adoption d'une loi importante en 2005, qui oblige les services publics à apporter une compensation aux personnes en situation de handicap pour qu'elles bénéficient des mêmes chances que les autres. Pour l'université cette loi crée de nouvelles responsabilités portant sur l'accueil d'étudiants, ou des personnels handicapés, mais également concernant la diffusion d'une nouvelle culture du handicap. Les établissements ont en effet la charge de mettre en œuvre la totalité des aménagements nécessaires aux étudiants handicapés pour leurs études, et cela, quelque soit le handicap et le degré de dépendance de l'étudiant. Ces actions se développent en collaboration avec les Maisons départementales des personnes handicapées. Nous signerons également le 25 septembre une convention avec la MDPH du Bas-Rhin, pour que les étudiants handicapés soient mieux suivis, dans une meilleure cohérence entre l'aide à leur vie quotidienne, qui dépend de la MDPH (logement, repas, auxiliaire de vie) et l'aide pédagogique (assistant d'étude) qui dépend de l'université.
Mais concrètement, qu'est-ce qui change ?
Concernant toutes les personnes en situation de handicap, la mission est un lieu, et une ou des personnes ressources, ce qui n'est pas rien. Avec Fabienne Rakitic, coordinatrice dynamique et efficace de la mission handicap, nous souhaitons permettre aux étudiants de développer leur autonomie, et leur apprendre à s'appuyer aussi sur les qualités humaines de leur entourage. Ainsi, les assistants d'études sont recrutés dans la même promo que l'étudiant handicapé et ils bénéficieront dans les mois qui viennent d'une formation afin d'adopter un professionnalisme. Bien sûr, ils seront toujours rémunérés pour leur aide, mais nous espérons qu'elle ira au delà de cette relation de « travail ». D'ores et déjà, certains binômes ainsi constitués montrent toute la complicité qui peut se développer entre une personne handicapée et son assistant.
En fait, nous souhaitons faire évoluer l'état d'esprit de la communauté universitaire par rapport au handicap : étudiants, enseignants, iatos, nous sommes tous concernés, et les freins sont nombreux...
Y a-t-il des freins matériels également ?
Oui, certaines salles de cours ne sont pas accessibles à toutes les personnes handicapées. Il y aurait des efforts à faire en matière de mise à disposition de matériels innovants en informatiques ou multimédia spécialisés. Mais je crois quand-même que les freins les plus lourds sont dans la tête des gens. Or, vous savez, c'est un énorme enjeu : il y avait 130 étudiants handicapés à l'Université de Strasbourg l'an dernier, mais leur nombre augmentera. Car grâce à la loi de 2005, ils ont été bien plus nombreux à obtenir le bac et à envisager des études supérieures.
Qu'en est-il des personnels en situation de handicap ?
Nous souhaitons renforcer l'équipe de la mission pour nous occuper également d'eux. L'université n'est pas un employeur exemplaire... Il y a un travail à faire pour repérer les postes qui pourraient être proposés à des personnes handicapées, vérifier que les salariés handicapés de l'université sont à des postes bien adaptés pour eux, qu'il n'y a pas de « cas cachés » par honte d'avouer son handicap. Le handicap ne doit pas être confondu avec une absence de compétence. C'est encore trop souvent le cas...
Propos recueillis par Caroline Laplane
Mission handicap de l'Université de Strasbourg
f.rakitic@unistra.fr
03 68 85 63 69
bve-handicap@unistra.fr
Téléchargez le dossier de presse du 25 septembre 2009 :
Handicap et Université : cultiver l'humanisme
Signature de la convention de partenariat entre l'Université de Strasbourg et la Maison départementale des personnes handicapées du Bas-Rhin
La conférence de presse de la rentrée universitaire 2009/2010 du ministère de l'Enseignement supérieur et de le recherche a eu lieu le 17 septembre.
Les points clés du dossiers de presse :
> Les chiffres-clés de la rentrée universitaire 2009
> Des moyens sans précédent pour accompagner la réforme des universités
> Un engagement innovant pour l'immobilier universitaire
> Un rapprochement entre universités, grandes écoles et organismes de recherche
> Les universités et l'autonomie
> De meilleures conditions de réussite pour les étudiants
> Le dispositif de prévention contre la grippe A/H1N1à l'université
A lire : l'intervention de Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche
Comment s'est constitué ce nouveau service ?
La création de la DUN relève d'une volonté politique forte : celle de mettre les usages du numérique et les utilisateurs au cœur de l'université et de ses projets. Aujourd'hui, un schéma des infrastructures et des TIC (technologies de l'information et de la communication) est en place et cadre les actions de la DUN et celles de la Direction informatique sous le pilotage politique de Catherine Mongenet, vice-présidente en charge de la politique numérique. Cette articulation entre la maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'œuvre au sein d'une université est une première en France.
L'enjeu de la création et du développement de la DUN est d'inventer et d'installer une nouvelle dimension pour le numérique au sein de l'université.
Qu'est-ce qui a motivé votre arrivée à Strasbourg ?
Le projet de l'université résonnait fortement avec ma culture et mes expériences professionnelles passées. Développer les usages des TICE, fédérer les contenus, trouver de nouvelles solutions technologiques correspondent à mon savoir-faire, mais surtout aux valeurs que je défends depuis bientôt vingt-cinq ans dans le secteur de l'éducation et de la formation.
J'ai notamment passé six années en tant que directeur des ressources et des technologies au sein du CNDP (Centre national de documentation pédagogique). Ma mission consistait à développer les usages des TICE dans l'Education nationale et à favoriser l'intégration de ces technologies dans les pratiques des enseignants du premier et du second degré. Nous avons mis en place une agence nationale des usages des TICE, ainsi que plusieurs plateformes de ressources, de liens et d'échanges d'expérience entre pairs. Des approches où l'usager tenait un rôle central, dans la droite ligne de ce qu'il conviendrait de faire pour notre université.
Quelles sont vos missions ?
Nous avons défini des secteurs de compétences répartis au sein de 5 départements et d'une cellule Innovation et partenariats. Cette dernière est consacrée à la veille d'information sur les techniques numériques émergentes et au montage de projets internationaux visant à valoriser les connaissances et les techniques inventées à l'université. Nos domaines de compétences, variés et complémentaires, touchent l'enseignement à distance, l'ingénierie pédagogique et la médiatisation des contenus, le web et la diffusion scientifique, l'audiovisuel et la télévision.
Quels sont vos projets actuels ?
Trois projets sont vraiment majeurs dans le domaine du numérique, avec en premier lieu, le développement significatif de l'usage du podcasting des cours (enregistrement par les enseignants, lecture par les étudiants en diffusion synchrone ou asynchrone) et l'installation d'équipements techniques adéquats. Aujourd'hui, 40 salles sont équipées et permettent aux enseignants de lancer automatiquement la diffusion de leur cours en podcast. Nous pouvons assister tout enseignant-chercheur pour enregistrer ses cours et les diffuser largement ou uniquement à son groupe d'étudiants. L'urgence de l'augmentation de ces dispositifs est également liée à la potentialité d'une pandémie grippale à l'université. C'est un moyen de conserver un lien pédagogique entre les étudiants et leurs enseignants, même à distance.
Deuxième grand projet : l'harmonisation des plateformes pédagogiques sur la technologie Moodle. Ces plateformes permettent aux enseignants d'intégrer des cours et des documents pour leurs étudiants, de proposer des forums, des devoirs, un suivi etc. Cette nouvelle technologie permettra de faire évoluer le système en fonction des demandes et sera plus simple à gérer, puisque partagée au sein de l'université, mais aussi avec d'autres communautés universitaires en France ou à l'international.
La DUN a pour mission d'accompagner les enseignants-chercheurs dans ces nouvelles pratiques.
Enfin, nous allons proposer un nouvel environnement numérique de travail (ENT) pour chacun. Il va évoluer d'un point de vue technique et être harmonisé avec ceux des autres universités. Il devrait être prêt pour la rentrée 2010. Ce sera surtout l'occasion pour l'Université de Strasbourg de montrer son inventivité en matière de services numériques, car il s'agit d'être innovant !
Et à plus long terme ?
Notre enjeu est de lancer une véritable stratégie numérique partagée au sein de l'Université de Strasbourg. La création d'un schéma directeur numérique global a été lancée le 10 juillet par Alain Beretz, avec l'appui d'un cabinet d'expert et la Caisse des dépôts et des consignations pour partenaire. Ce schéma sera divulgué en décembre et constituera une ligne de force pour le quadriennal. Il sera sans doute également un guide pour les autres universités. Il inclut l'administration, l'enseignement et la recherche. L'université doit réussir à intégrer une chaîne de valeur numérique qui puisse valoriser et rendre plus intelligible ses nombreuses compétences. Cette chaîne interroge notre capacité à constituer un patrimoine numérique éditorial, à l'indexer, à le diffuser et à le valoriser. Chacun contribuera à l'enrichissement des compétences globales. On peut penser aussi qu'une large évolution s'annonce avec le développement de l'enseignement à distance. L'université devra s'adapter dans le temps aux développements que le numérique suggère et innover dans son offre de formation aux étudiants. C'est un beau challenge !
Quel est votre objectif personnel ?
Créer un univers technologique confortable pour chaque usager de l'université à horizon de trois ans pour que chacun exerce ses compétences en pleine conscience des plus-values que le numérique apporte. Un objectif partagé par les équipes de la DUN !
Propos recueillis par Agnès Villanueva
L'université de Strasbourg et son président Alain Beretz, rendent hommage à Adrien Zeller, qui a voulu marquer, par sa qualité de membre du conseil d'administration de l'Université de Strasbourg, son attachement à l'épanouissement et au rayonnement de ce lieu de création et de transmission des connaissances qu'est l'université. Tout au long des années de sa présidence, la Région Alsace a su être un partenaire actif et essentiel du monde universitaire
Adrien Zeller a profondément marqué de son empreinte les politiques régionales de soutien à l'enseignement supérieur, à la recherche et à sa valorisation. Il a accompagné les trois universités dans leur développement et a soutenu fortement la création de l'Université de Strasbourg. Il était pour une université attractive, autonome, ouverte à l'international et partenaire du développement de l'Alsace.
Fervent soutien de l'évolution vers davantage d'autonomie des universités, il a fortement soutenu la mise en place de la loi LRU. Adrien Zeller a toujours accompagné le développement immobilier des universités à travers les CPER, le contrat triennal Strasbourg, Ville européenne, et plus récemment via la candidature de l'Université de Strasbourg pour l'Opération campus et l'adoption d'un plan de développement concerté de l'enseignement supérieur et de la recherche dans l'agglomération strasbourgeoise.
Fortement préoccupé par l'emploi et le développement économique régional, il a accompagné les démarches de l'université visant à valoriser les innovations et la création d'entreprise issues des savoirs et compétences des enseignants-chercheurs.
Il a été porteur d'une véritable politique régionale en faveur du développement de la valorisation de la recherche avec notamment le financement de postes de conseillers technologiques "valorisation" dans les universités, de bourses de doctorat et de post-doctorats "valorisation". Très intéressé par les recherches, leurs résultats et leurs applications, il soutenu la création de l'incubateur d'entreprises SEMIA, de Conectus Alsace, du Fonds de maturation ainsi que le lancement d'un appel à projets R&D permanent (laboratoires-entreprises). Il a également soutenu la collaboration active de l'université au sein des pôles de compétitivité alsaciens : BioValley, Véhicule du futur et Fibres.
Dans le même esprit il a favorisé le soutien en faveur du développement des formations professionnalisées : IUT, licences professionnelles, DU ingénierie de projets innovants, Ecole de management de Strasbourg. Et en premier lieu, il s'est impliqué dans le combat pour un « Pacte régional pour le développement des formations d'ingénieurs ».
Adrien Zeller était également sensibilisé à l'importance de la diffusion des savoirs auprès du grand public et a soutenu la politique universitaire de culture scientifique et technique.
Son action en faveur de l'enseignement et de la recherche alsacienne par son envergure et sa constance doit être saluée. Adrien Zeller était non seulement un ami des universités mais aussi un partenaire essentiel pour l'avenir de l'université. Il était convaincu de l'importance de la connaissance dans le développement de l'Alsace et de son rayonnement, de la nécessité d'innover en permanence. Il était fondamental selon lui, de tisser des partenariats forts avec nos partenaires Outre-Rhin du réseau Eucor et bien au-delà à l'international. Il encourageait les projets transfrontaliers de recherche et de la formation. Nombre d'entre-nous se souviendront de ses convictions énoncées lors de réunions ici et à la Région, de sa curiosité face au travail scientifique lors de ses nombreuses visites de laboratoires et de ses allocutions pertinentes lors des inaugurations de bâtiments, de projets et manifestations sur les campus. Adrien Zeller aimait préciser : « Nous avons partie liée ; le meilleur allié des universités, c'est la Région ». En pensant à ses proches, ses collaborateurs et le personnel de la Région Alsace, je salue son action en faveur du développement global de l'université et de l'accueil de ses étudiants.
Alain Beretz
Cette journée vise à sensibiliser à l'usage du vélo comme moyen de déplacement et à ses bienfaits sur l'environnement et la santé.
Organisée conjointement par le Service prévention sécurité environnement, le Service de la vie universitaire, le Service de médecine préventive et de promotion de la santé et le Service universitaire des activités physiques et sportives, elle bénéficie du soutien de la Communauté urbaine de Strasbourg et du CROUS de Strasbourg. Elle se déroulera principalement sur le campus de l'Esplanade, qui rassemble près de 30 000 étudiants et plus de 3 000 personnels universitaires.
La journée s'articulera autour d'une Bourse aux vélos, permettant à chacun de vendre son vélo et d'en trouver un à bas prix. Les vendeurs sont invités à venir déposer leurs vélos à partir de 10h et la vente aura lieu de 12h à 17h sur le parvis de la Faculté de droit.
Ceux qui possèdent déjà un vélo pourront trouver divers accessoires en vente ; une possibilité de faire réviser son vélo et de petites réparations seront proposées gratuitement par l'association VéloStation.
Différents stands de sensibilisation donneront des informations pratiques sur la sécurité à vélo ou les façons d'éviter le vol. On pourra également effectuer un test d'effort afin de mesurer son niveau de forme.
L'association Campus Vert Strasbourg assurera le carburant des cyclistes en proposant tout au long de la journée une petite restauration bio et issue du commerce équitable.
La manifestation se terminera par la projection de courts métrages sur le thème « Vélo », réalisés par des étudiants dans le cadre des concours culturels du CROUS de Strasbourg. Cette projection, suivie d'une remise de prix, se déroulera à 20 heures dans l'Amphi 1 de l'Institut Le Bel sur le campus de l'Esplanade.
Au Jardin botanique
La création de la salle d'animation et des toilettes au sous-sol s'inscrit dans la continuité des aménagements réalisés au Jardin botanique (réfection des chemins) dans le cadre de l'ouverture plus large au public (horaires d'ouverture plus étendus).
Les objectifs sont triples :
Conduite d'opération : DPI (J-C Karsten et H. Wintz)
Architecte : Groupe EAU (M. Guy Schneider)
Coût total : 130 K€/HT
Surface Toilettes : 30 m²
Surface Salle d'animation : 40 m²
Surface couverte extérieure (sous la coursive du r-d-ch) : 30 m²
Début des travaux : Février 2009
Fin des travaux : Juillet 2009
A la Faculté de pharmacie
Ce bâtiment ne disposait pas jusqu'ici d'un accès pour les personnes à mobilité réduite. La venue prochaine d'une personne en chaise roulante a motivé la réalisation dans l'urgence d'un accès handicapé au bâtiment E qui permet l'accès aux différents étages de tous les bâtiments de la Faculté de pharmacie.
Il s'agissait, pour rendre ce bâtiment accessible, de rattraper 2 escaliers, un à l'extérieur et un à l'intérieur dans le hall d'entrée des bâtiments E et F. Pour lever ces obstacles, la réalisation a constitué à rehausser le sol du hall d'entrée et du palier de l'escalier extérieur et à créer une rampe unique en béton armé munie d'un garde-corps métallique (une lisse) avec des paliers de repos.
Cet aménagement a aussi nécessité le remplacement des portes extérieures et la réfection de l'escalier extérieur.
Conduite d'opération : P. Meylaender
AMO : M. Poulet
Execution des travaux : juillet 2009 à mi-aout 2009
Le Forum « Découvrir EUCOR Entdecken » aura lieu à Fribourg-en-Brisgau le 13 octobre prochain de 10h30 à 16h30. Cette manifestation marque le début des festivités liées au 20e anniversaire de la création de la Confédération européenne des universités du Rhin supérieur (EUCOR) qui dureront deux mois.
Ce forum, principalement destiné aux étudiants des 5 universités membres de la confédération, leur permettra de découvrir l'ensemble des formations proposées au sein de cette aire géographique.
Pour plus d'informations : www.eucor-uni.org/2009
Pour les étudiants strasbourgeois intéressés, un déplacement en bus est organisé le jour même afin d'assister à la manifestation. Pour tout renseignement, veuillez consulter l'article suivant.
Consultez le programme des 20 ans d'Eucor.
Le 21 septembre dernier, Alain Béretz, président de l'Université de Strasbourg, et Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg et président de la CTS, ont retirer un "s" sur le panneau "Universités" de la station de tram du même nom, sur le boulevard de la Victoire. Celui-ci est désormais mis en conformité avec l'histoire... c'est-à-dire avec l'université unique, sans s !
Le Service prévention sécurité environnement (SPSE) gère la mise en place et le suivi des filières d'élimination des déchets dangereux.
De nouvelles procédures d'élimination sont téléchargeables depuis cet été sur l'ENT - onglet Institutionnel, rubrique Sécurité/Environnement puis Environnement.
A noter : une élimination de matériel informatique et multimédia usagé sera organisée d'ici la fin de l'année.
Cette opération sera financée par un acteur majeur du monde informatique pour la partie valorisation/élimination et par le SPSE pour la partie logistique.
Voir la procédure d'élimination, la liste du matériel admis, le listing à compléter....
Toute demande d'élimination est à faire suivre via le listing le 21 octobre 2009 au plus tard à Carole Dieffenbacher carole.dieffenbacher@unistra.fr
L'équipe de représentants de l'Université de Strasbourg qui devait symboliquement faire l'ascension du Mont-Blanc dans la dernière quinzaine de septembre n'a même pas pu quitter Strasbourg : les conditions météo ont été défavorables pendant toute la période réservée à cette expédition... Le projet est reporté à la fin de l'été 2010.
« Accueil des personnes handicapées : l'Université de Strasbourg passe la vitesse supérieure »
Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 7 octobre à midi pour une parution le 9 octobre.
Consultez les dates des prochains numéros.
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